Vendredi Saint... / Divendres Sant...
Deux propositions pour votre Vendredi Saint...
Dos propostes per el vostre Divendres Sant...
- Un cheminement avec le Christ à travers ses sept dernières Paroles / Un camí amb Crist a través de les seves set últimes Paraules
- Un Chemin de Croix, vécu cette année par nos Anciens de la Résidence Rose de Montella / Un Via Crucis viscut aquest any pels nostres Ancians de la Residència Rosa de Montella
Les sept dernières Paroles de Jésus
Les set darreres Paraules de Jesús
“Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : “Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.” Lc 23, 33-34
"Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?" (Mt 18, 21), demande Pierre à Jésus. Pourquoi devrais-je toujours être le premier, pourquoi dois-je faire le premier pas ?
Et Jésus vous dit : “Tu es des miens, n’est-ce pas ? Es-tu conscient d’être fils de Dieu le Père ? Sais-tu que tu es image et ressemblance du Dieu d’Amour ? Alors, tu dois toujours pardonner.
Vous devez au moins essayer, avancer dans le sens du pardon, et non dans celui de la violence, de la vengeance, de la méfiance, de la méfiance, et de l’indifférence.
Cela montrera que vous croyez en Dieu qui est le Père de la Miséricorde et que vous avez accueilli sa Vie et sa Bonté. Si tu as reçu l’abondance de son pardon, il est normal qu’il te soit demandé de le partager avec celui qui t’a offensé et d’être parole et instrument de réconciliation.
Prions frères et sœurs, et demandons la tranquillité d’esprit.
Christ, Seigneur crucifié, accorde-nous un cœur de frère comme le tien, puisque nous sommes nés de ton Père, qui est étreinte de miséricorde, toute Bonté et tout Pardon.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
“Quan arribaren a l’indret anomenat la Calavera, hi van crucificar Jesús, i també els criminals, l’un a la dreta, l’altre a l’esquerra. Jesús deia : “Pare, perdona’ls, que no saben el que fan.” Lc 23, 33-34
“Quantes vegades hauré de perdonar al meu germà les ofenses que em faci ?” (Mt 18, 21), li pregunta Pere a Jesús. Per què sempre he de ser el primer en començar, per què em toca a mi fer el primer pas ?
I Jesús et diu : “Tu ets dels meus, oi ? Tu ets conscient que ets fill de Déu Pare ? Tu saps que ets imatge i semblança del Déu Amor ? Doncs has de perdonar sempre.
Almenys has d’intentar-ho, si més no posant-te en la direcció del perdó, no de la violència, ni de la venjança, ni del recel, ni de la desconfiança, ni de la indiferència.
Així es notarà que creus en Déu que és Pare de Misericòrdia i que has acollit en la seva vida la seva bondat. Si tu has rebut l’abundor del seu perdó, és normal que se’t demani de compartir-lo amb el qui t’ha ofès, i ser paraula i instrument de reconciliació.
Preguem germans i germanes, demanant la pau de l’esperit.
Crist Senyor crucificat, doneu-nos un cor de germà, que sigui com el vostre, ja que hem nascut del vostre Pare, que és abraçada de Misericòrdia, tot bondat i Perdò. Perdoneu les nostres culpes com nosaltres perdonem els nostres deutors.
Notre Père... / Pare Nostre...
Je vous salue... / Déu vos salve Maria...
“L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : “N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! Mais l’autre lui fit de vifs reproches : “Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal.” Et il disait : “Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.” Jésus lui déclara : “Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.” Lc 23, 39-43
Combien sont ceux qui, devant une difficulté, un malheur, l’acceptent comme une leçon qui réoriente et fait grandir, qui rend fort et engage à avancer… tandis que d’autres au contraire, vont s’isoler en un cercle impénétrable, s’enfermer dans une angoisse qui tue l’esprit. Pourquoi ?
Nous n’avons pas la réponse à cette question. C’est une énigme. Nous pouvons seulement dire : “Seigneur, aie pitié de nous tous, des uns et des autres. Tu connais nos intentions et le fond de notre cœur.”
Quelles que soient les circonstances, ne nous fermons pas à Dieu, ne nous refusons pas à son étreinte. Lui seul a le secret de la vie et de la mort. Ne lui retirons pas la confiance. Demandons-lui de nous donner la foi, de nous aider à la développer. “Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !” (Mc 9, 24) Je veux croire Seigneur, j’essaie. Aide-moi à faire grandir ma foi. J’en ai vraiment besoin, mais c’est difficile pour moi.
Prions frères et sœurs pour que le Seigneur nous délivre d’entrer en tentation.
Dieu de la Vie, donne-nous ton Esprit de force pour t’être fidèle jusqu’à la fin de notre existence.
“Un dels criminals penjats a la creu l’injuriava dient : No ets el Messies? Doncs salva't a tu mateix i a nosaltres ! Però l’altre, renyant-lo, li respongué : Tu tampoc no tens temor de Déu, tu que sofreixes la mateixa pena ?
I nosaltres la sofrim justament, perquè rebem el que mereixen els nostres actes, però aquest no ha fet res de mal. I deia: Jesús, recorda't de mi quan arribis al teu Regne. Jesús li digué: “T’ho asseguro : avui seràs amb mi al paradís.” Lc 23, 39-43
Quantes vegades, una dificultat, una desgràcia, uns l’accepten com a una lliçó que reorienta, que madura, que enforteix, que fa anar endavant… i altres contràriament, els tanca en un cercle impenetrable, els enroca en una angoixa que mata l’esperit. Perquè ?
Aquest és un interrogant del qual no sabem la resposta. En és indesxifrable. Només sabem dir : “Senyor, tingueu pietat de tots, dels uns i dels altres. Vós coneixeu les intencions i coneixeu el nostre interior.”
En totes circumstància, germans, germanes, no ens tanquem a Déu, no refusem l’abraçada de Déu. Només Ell té el secret de la vida i de la mort. No desconfiem d’Ell. Demanem-li que ens doni fe, que ens la faci créixer. “Crec, però ajuda la meva poca fe”.” li digué al Senyor el pare que demanava la salut pel seu fill (Mc 9, 24). Vull creure Senyor, ho intento, ajuda’m a tenir més fe. Ho necessito, em costa.
Preguem, germans i germanes perquè el Senyor ens deslliuri d’entrar en temptació.
Senyor de la Vida, doneu-nos el vostre Esperit de fortalesa per ser-vos fidels fins a la fi de la nostra existència.
Notre Père... / Pare Nostre...
Je vous salue... / Déu vos salve Maria...
“Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Jn 19, 25-27
Sa mère ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant. Lui, le savait, et il en était réconforté. Regard plein d’amour de mère et de fidèle disciple ; regard de foi, parce qu’elle gardait en son cœur tout ce qu’elle avait vécu avec lui ; regard qui témoigne de la disponibilité de la Servante du Seigneur.
C’est ce qu’elle avait fait toute sa vie. Le regard fixé sur Lui, elle apprenait de Lui. Alors qu’elle l’avait dans contre son cœur après qu’il soit né, d ans ses bras et dans ceux de Joseph, en écoutant Siméon dans le temple ; près de Lui aux noces de Cana — bien que séparés par les règles de la tradition — ; avec des proches et des amis de Nazareth, à l’écouter sur les routes de Galilée ; à le suivre dans l’angoisse cruelle qui précède l’abandon, en montant à Jérusalem ; et enfin à l’heure suprême, au Calvaire, près de la muraille, hors de la cité sainte. Son regard est celui du cœur, d’une communion pleine.
Nous pouvons, sans trop nous égarer, imaginer tous les encouragements, toutes les paroles qu’adressa la mère au Fils, la disciple au Maître. Et maintenant, elle est là, comme toujours à ses côtés, au moment de l’épreuve ultime, ferme, fidèle, disponible, amoureuse comme l’est une mère.
Prions avec une dévotion filiale.
Marie, Mère des Douleurs de miséricorde, prie pour tes filles et tes fils en Jésus Christ notre Rédempteur, garde-nous dans ton cœur, accorde-nous ta protection, apprend-nous à être fidèle à notre foi pour être des témoins de l’Évangile de ton Fils.
“Vora la creu de Jesús hi havia la seva mare i la germana de la seva mare, Maria, muller de Cleofàs, i Maria Magdalena. Quan Jesús veié la seva mare i, al costat d'ella, el deixeble que ell estimava, digué a la mare: “Dona, aquí tens el teu fill. Després digué al deixeble : Aquí tens la teva mare.” Jn 19, 25-27
La mare no li havia tret la vista del damunt en cap moment. I Ell ho sabia, i això el reconfortava. Amb mirada d’amor de mare i de fidelíssima deixeble ; amb mirada de fe perquè ella ha guardat en el seu cor tot el que ella ha viscut amb Ell, mirada de disponibilitat de la serventa del Senyor.
És el que havia fet tota la vida. Fita sempre la seva mirada en Ell, aprenent d’Ell. Quan el tingué a la falda materna acabat de néixer; en els seus braços i en els de Josep en el Temple Sant escoltant Simeó ; a prop seu a les noces a Canà — encara que separada per la formalitat de la tradició —; barrejada amb familiars i amics de Natzaret escoltant-lo pels indrets de Galilea; seguint-lo en les hores angoixoses d’abandonament i tortura d’ací d’allà a Jerusalem ; i a l’hora suprema, al lloc de la Calavera, a tocar de la muralla, fora de la Ciutat Santa. La seva mirada és del cor : l’expressió d’una comunió plena.
Podem pensar, sense errar segurament, quants encoratjaments, quants ànims, quantes paraules li va adreçar la mare al Fill, la deixeble al Mestre. I ara està, com sempre al seu costat, en el moment de la prova suprema, ferma, fidel, disponible, maternalment amorosa.
Preguem amb devoció filial.
Maria, Mare dels dolors i de Misericòrdia, pregueu per nosaltres fills i filles vostres en Jesucrist Redemptor, porteu-nos en el cor, concediu-nos la vostra protecció, ensenyeu-nos a ser fidels a la nostra fe cristiana i testimonis de l’Evangeli del vostre Fill.
Santa maria, Mare de Déu, pregueu per nosaltres, ara i en l’hora de la nostra mort.
Notre Père... / Pare Nostre...
Je vous salue... / Déu vos salve Maria...
“À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : “Éli, Éli, lema sabactani ?”, ce qui veut dire : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : “Le voilà qui appelle le prophète Élie !” Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : “Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver.” Mt 27, 45-49
Le cri de Jésus nous surprend chaque fois que nous l’entendons. Que Matthieu l’ait gardé dans la langue de Jésus rend plus intense encore la force de ce cri et la lamentation du psaume 22. Il jaillit du plus profond de son être pour nous glacer le sang. Encore aujourd’hui, nous pouvons l’entendre.
En bien des lieux, s’élève la même question sans réponse : “Pour quoi Seigneur, qu’ai-je fait pour mériter cela ? Pourquoi moi ? pourquoi tant d’innocents souffrent, pourquoi des millions de personnes ont encore faim dans un monde qui spolie et détourne, pourquoi les guerres décidées dans des bureaux aseptisés et rutilants salissent de sang les villes et les champs de par le monde, pourquoi naissent tant de personnes handicapées dans l’esprit ou le corps, pourquoi notre cœur a une prédilection pour la violence, le désir de posséder, la vanité, l’orgueil et l’égoïsme ?”
La souffrance nous déconcerte. Elle est absurde et inutile. Elle nous frappe et nous tue. Personne ne peut nous en délivrer. Nous fuyons, elle nous rattrape. Et Dieu se tait. Le silence de Dieu nous consume.
Prions frères et sœurs, sans jamais perdre l’espérance.
Père Saint et Bon, fais que jamais nous ne cessions de confier en ta Bonté, en ta volonté d’Amour sur chacun de nous. Fais que nous soyons intimement convaincus que tu nous mènes vers une vie pleinement heureuse, même si nous ne comprenons pas par quel chemin tu nous y conduis.
“Des del migdia fins a les tres de la tarda es va estendre una foscor per tota la terra. I cap a les tres de la tarda, Jesús va exclamar amb tota la força : “Eli, Eli, lema sabactani?” —que vol dir : “Déu meu, Déu meu, per què m'has abandonat?” En sentir-ho, alguns dels qui eren allí deien : Aquest crida Elies. De seguida un d’ells corregué a prendre una esponja, la xopà de vinagre, la posà al capdamunt d’una canya i la hi donava perquè begués. Els altres deien: Deixa, a veure si ve Elies a salvar-lo.” Mt 27, 45-49
Aquest crit de Jesús ens corprèn a tots, cada vegada que el sentim. Que l’Evangelista ens l’hagi conservat en la llengua que Jesús parlava, intensifica la força del crit, i el lament de la pregària del salm 22. Li surt de dintre, del més profund, el contingut del clam esborrona. Per una cosa i per l’altre, és com si el sentíssim ara mateix.
I és veritat que en tants lloc, arreu, s’aixeca la mateixa pregunta sense resposta : “Per què Senyor, Què he fet per merèixer això? Per què m’ha tocat a mi ? Per què el sofriment de tants innocents, per què la fam de tants de milions de persones en un món on es malversa tant, per què les guerres decidides en despatxos impecables i polits embruten de sang ciutats i camps d’arreu del món, per què han de néixer tants discapacitats en la ment o en el cos, per què el nostre cor ha d’estar inclinat a la violència, a l’ambició de tenir, a la vanitat i a l’orgull, a l’egoisme ?”
No entenem el sofriment. El veiem absurd i inútil. Ens fereix i ens mata. Ningú no ens en pot deslliurar. Encara que intentem fugir-ne, no ens en sortim.
I Déu calla. El silenci de Déu ens trasbalsa.
Preguem germans i germanes sense perdre mai l’esperança.
Pare Sant i Bo, que mai desconfiem de la vostra Bondat ni de la vostra voluntat d’amor sobre vosaltres ; que estiguem íntimament convençuts que ens conduïu a la Vida plenament feliç, encara que no comprenem per quin camí ens hi porteu.
Notre Père... / Pare Nostre...
Je vous salue... / Déu vos salve Maria...
“Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : “Tout est accompli.” Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.” Jn 19, 30
Un don de soi, une docilité qui ne se dit pas seulement à travers des paroles et des sentiments, ni par des démonstrations extérieures, mais par une solidarité vraie et vécue.
“Est-ce là le jeûne qui me plaît, un jour où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ? Appelles-tu cela un jeûne, un jour agréable au Seigneur ? Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi.” Is 58, 5-10
La volonté de Dieu ne peut être plus claire ni le lieu où Il veut nous conduire.
Remettons-nous avec confiance entre les mains de Dieu et prions.
Conduis-nous Seigneur par des chemins sûrs : fais que je sois docile à ta volonté, que cette volonté s’accomplisse en moi, sur la terre, dans l’histoire, comme au ciel, dans la joie de la vie à laquelle tu nous appelles à participer : c’est l’héritage que tu as préparé pour tes enfants.
“Quan Jesús hagué pres el vinagre, va dir: “Tot s’ha complert.” Llavors inclinà el cap i va lliurar l’esperit." Jn 19, 30
Una ofrena i una docilitat que no s’expressa només amb paraules i sentiments ni amb exterioritats d’aparences sinó amb la radicalitat de l’eficient solidaritat.
“Us penseu que jo tinc per un dejuni que un home faci súpliques tot el dia, abaixi el cap com un jonc, es vesteixi de sac negre i s’ajegui a la cendra ? D’això en dieu
un dejuni, un dia agradable al Senyor ? El dejuni que jo aprecio és aquest: allibera els qui han estat empresonats injustament, deslliga les corretges del jou, deixa lliures els oprimits i trosseja jous de tota mena. Comparteix el teu pa amb els qui passen fam, acull a casa teva els pobres vagabunds, vesteix el qui va despullat. No els defugis, que són germans teus. Llavors brillarà com l’alba la teva llum, i les teves ferides es clouran en un moment. Tindràs per avantguarda la teva bondat, i per rereguarda la glòria del Senyor. Quan invoquis el Senyor, ell mateix et respondrà ; quan cridis auxili, ell et dirà : Aquí em tens! Si treus de casa teva tots els jous i no assenyales amb el dit per acusar, si dónes el teu pa als famolencs i satisfàs la fam dels indigents, llavors la teva llum s’alçarà en la foscor, el teu capvespre serà clar com el migdia.” Is 58, 5-10
No pot quedar més clar per on passa el voler de Déu i on ens porta.
Preguem confiat en les mans de Déu.
Conduïu-me Senyor per camins segurs: feu que no em resisteixi a la vostra voluntat, que aquesta es compleixi en mi, a la terra, en la història, com es fa en el cel, en la vida feliç a la que ens convideu de participar : és l’herència que vós heu preparat pels vostres fills.
Notre Père... / Pare Nostre...
Je vous salue... / Déu vos salve Maria...
“C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” Et après avoir dit cela, il expira.” Lc 23, 43-46
Ce que nous donnons aux autres est à la mesure de l’amour que nous avons pour eux.
Si nous donnons à l’autre quelque chose dont nous n’avons pas besoin, ou qui nous encombre, c’est que nous cet autre est comme “rajouté” à nous, comme quelqu’un qui est “à côté de nous.”
Si nous lui offrons notre propre vie, ou un peu de notre temps, de notre attention, nous l’aimons alors comme nous-mêmes, car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie.
Donner sa vie est l’acte d’amour par excellence, c’est se donner soi-même.
C’est ce que fait le Seigneur : en se livrant à Dieu, Il se livre pour chacun de nous.
Il est Corps livré, Sang versé pour nous, pour toutes les femmes, pour tous les hommes pour la rémission de nos péchés comme garantie indestructible d’une alliance nouvelle et éternelle entre Dieu et l’humanité de tous les temps.
Le dernier souffle, quasi imperceptible, est transmission de Vie. Vie qui naîtra de son côté transpercé, qui nous offre l’Eau Baptismale du Sacrement de la Foi, et le Pain et le Sang Eucharistiques du Sacrement de l’Aliment, pour ceux qui, le cœur purifié, doivent faire leur chemin de croix, chemin de croix et de vie. Jusqu’à son terme, jusqu’à remettre notre esprit entre les mains du Père.
Prions, le cœur brûlant d’espérance.
Père Saint et Bon, fais que ceux qui ont médité les Paroles de ton Fils sur la Croix s’identifient à Lui, Sauveur du monde, pour le rejoindre dans la Vie de la Pâque pour en témoigner dès aujourd’hui. Amen !
“Era ja cap al migdia quan es va estendre per tota la terra una foscor que va durar fins a les tres de la tarda : el sol s’havia amagat. Llavors la cortina del santuari s’esquinçà pel mig. Jesús va cridar amb tota la força: “Pare, confio el meu alè a les teves mans.” I havent dit això, va expirar.” Lc 23, 44-46
El que donem de nosaltres mateixos és la mesura del nostre amor per ells.
Si donem a un altre una cosa que ens sobra on ens fa nosa, el considerem com quelcom afegit a nosaltres, com algú que només està a la vora.
Si li donem alguna cosa a la qual que tenim enganxat el nostre cor el considerem com algú que portem dins nostre.
Si li donem la nostra pròpia vida, o una part del nostre temps, del nostre afecte, l’estimem com a nosaltres mateixos, perquè no hi ha amor més gran que donar la vida.
Donar la vida és l’acte suprem d’amor. És donar-se.
És això que ha fet el Senyor: lliurar-se a Déu, entregar-se per nosaltres. És cos entregat i sang vessada, per nosaltres i per tots el homes i dones, en remissió dels nostres pecats i com a garantia indestructible de l’aliança nova i eterna entre Déu i la humanitat de tots els temps.
El darrer alè, quasi imperceptible és transmissió de Vida. Vida que neix com una font del seu costat traspassat, oferint l’Aigua Baptismal del sagrament de la de Fe i el Pa i la Sang Eucarístics del sagrament de l’Aliment pels qui, amb el cor purificat, hem de fer el nostre via crucis, el camí de la creu de la vida. Fins a la fi, fins a posar el nostre esperit en mans del Pare.
Preguem amb l’esperança ben viva al cor.
Pare Sant i Bo, feu que els que hem meditat les Paraules del vostre Fill a la Creu, de tal manera ens identifiquem amb Ell, que és el nostre Salvador, passem amb Ell a la Vida de la Pasqua per testimoniar-ne ara mateix. Amen !
Notre Père... / Pare Nostre...
Chemin de Croix / Via Crucis